
Faire du
vin en appliquant une recette c’est simple, mais faire du vin avec une vraie personnalité demande beaucoup d’implication et d’attention….
Pour moi, l’agriculture biologique ce n’est pas seulement une certification, un cahier des charges pour mieux vendre mais une philosophie de travail et de vie.
J’essaie de toujours être en équilibre entre le respect de la nature et de moi-même. Toutes les interventions sont réfléchies, en essayant de prendre en compte toutes les conséquences et impacts sur l’environnement.
Pour les sulfites, je ne raisonne pas mon travail par rapport aux limites imposées mais en fonction du vin, de son équilibre, de sa stabilité.
Certaines cuvées vont être sans sulfite ajouté, d’autres très peu ; mais le constat est que les sulfites sont toujours très bas par rapport aux limites de la bio.
Tout part du respect de la nature, du vignoble et de l’humain.
Au quotidien il faut être à l’écoute, observer et agir.
Les divers types de sol sont travaillés en fonction des plantes observées en surface, bio-indicateur de l’équilibre du sol.
A l’automne, j’effectue différents semis de céréales et légumineuses, aux proportions raisonnées en fonction de l’équilibre et la richesse de chaque parcelle.
Toujours suivant les équilibres des parcelles, le travail du sol un rang sur deux pourra être effectué en début de printemps.
Le désherbant étant banni.
Le désherbage sous le rang, entre chaque pied est mécanique.
