Le nombre
de bourgeons a été déterminé pour obtenir une quantité adaptée au pied et à la qualité désirée.
Les bois fruitiers ayant été attachés à plat sur le fil, toutes les grappes (ou presque) profitent bien du soleil.
A l’approche des vendanges, les raisins sont goûtés régulièrement pour apprécier la maturité. La date du premier coup de sécateur est importante et difficile à déterminer…tout se joue là !
Cette maturité peut-être mesurée par un équilibre sucre/acidité mais ce qui joue le plus c’est le ressenti par rapport au fruité, à la complexité aromatique, à la fraîcheur, aux tanins mûrs…
Tout l’art est de mesurer le potentiel du raisin en vinification et à l’élevage.
C’est là où le vigneron peut imaginer une cuvée en fonction de ce qu’il ressent en goûtant son raisin. Chaque cépage est différent, chaque terroir est différent donc des dates de récolte différentes.
– Les blancs sont ramassés à la main, pour préserver la fraîcheur du jus obtenu.
– Les rouges sont ramassés mécaniquement, mais la vigneronne passe faire une vendange négative la veille pour enlever ce qui ne lui plaît pas.
Chaque année on recommence à zéro et pas de seconde chance.
Chaque millésime est unique, qu’il soit bon ou moyen !!!
On doit s’adapter à sa vendange, à ce qu’elle a à offrir. Il n’y a pas de recette établie quand on veut avoir un vin reflet de son terroir et du millésime.
Après des années d’observation de son vignoble, on connaît le style et les rendus de son terroir, des parcelles et des cépages. Cela nous donne les grandes lignes…
Chaque cépage va être vinifié séparément et en fonction de son type de sol.
. En général, les raisins issus de sols argileux vont être vinifiés en cuve, de façon légère pour respecter le fruit et obtenir des vins gourmands, fruités et frais.
. Les raisins issus de sols argilo-calcaires vont être vinifiés en cuve et/ou en barrique, de façon plus soutenue pour obtenir des vins plus complexes, plus concentrés mais toujours sur le fruit.
Les fermentations se font avec les levures et bactéries présentes naturellement sur le raisin. Le soufre intervient ou pas suivant les cuves, les cuvées, mais toujours à des doses très faibles.
Je pratique avec fierté une vinification de feignant !!
C’est-à-dire très peu d’intervention pendant l’élaboration mais également pendant l’élevage. Ce que l’on pratique le plus c’est la dégustation et ce n’est pas toujours facile !
Tous les élevages et les cuvées sont déterminés suite aux dégustations.
L’élevage
Pour les cuvées légères et fruitées, l’élevage se fait en cuve sur lies pendant plusieurs mois.
Pour les autres cuvées, l’élevage se fait en barrique de 300 à 500 litres pendant plusieurs mois.
Là encore on retrouve la dégustation pour déterminer la durée en fût.